08 novembre 2008

Les Bouches-du-Rhône























Ce fut un voyage d'une semaine, avec 3 lieux de résidence : les Saintes-Marie-de-la-Mer, Aix en Provence et Avignon.
A l'aller : départ début d'après-midi, une étape : arrêt le soir peu après Vienne, sur une aire d'autoroute. Temps : ensoleillé, nuit calme.
Arrivée le dimanche aux Saintes-Maries et installation pour deux nuits au Camping La Brise situé à 1500 m du centre ville. L'état du sol dans ce camp est déplorable, un vrai champs de mines, pas facile de mettre le camion de niveau dans ces conditions ! Temps : ensoleillé. Nous visitons la région en vélo. A recommander pour les amoureux des oiseaux. Attention aux moustiques !
Le temps se dégrade et nous partons pour Aix-en-Provence où nous allons loger 2 nuits au camping Chantecler (je le recommande, il est en tout point remarquable). Temps orageux, pluvieux, froid. Nous visitons la vieille ville accessible facilement par le bus. Elle vaut le détour.
Par un temps toujours aussi maussade, nous partons vers Avignon, en faisant un arrêt aux Baux-de-Provence uniquement pour visiter et nous restaurer. Temps froid et pluvieux.
Arrivée à Avignon fin d'après-midi et installation pour deux nuits au Camping Bagatelle (sanitaires sont perfectibles aux niveaux propreté et équipements), situé sur l'Ile de la Barthelasse juste en face du pont d'Avignon et du Palais des Papes.
Visite de ceux-ci le lendemain et restauration en soirée dans la vieille ville. Cette ville me plait par sa beauté (le Rhône la magnifie !) et son histoire. Temps: orageux, fortes pluies, plus doux.
Retour à la maison en une étape, temps sec.
Usage des autoroutes pour descendre et remonter. Vitesse de croisière : 100 km/h. Consommation moyenne : 11.5 l. Problème rencontré : néant.

29 août 2008

Vacances d'été en 2008

Deux voyages durant cet été qui resteront inoubliables.
1er voyage

Le premier de 1.500 km s'effectua fin juillet, début août, mon épouse , moi et la chienne, en France. Le second de 2.500 km se fit durant la deuxième quinzaine du mois d' août, moi et ma fille cadette, en Espagne.

Soyons chronologique et commençons par la France. Nous partîmes trois semaines et fîmes 6 étapes que je vais énumérer ci-dessous :
    Honfleur
  • Honfleur : Camping du Phare (Cliquez ici), deux nuits, deux étoiles, 7/10*
  • Le-Vivier-sur-Mer : Camping L' Abri des Flots (cliquez ici), deux nuits, deux étoiles, 7,5/10*
  • Paimpol : Camping du Cruckin (cliquez ici), deux nuits, deux étoiles, 7/10*
  • Camaret-sur-Mer : Camping Municipal du Lannic (cliquer ici), deux nuits, deux étoiles, 6,5/10*
  • La Turballe : Camping Municipal Les Chardons Bleus (cliquez ici), quatre nuits, trois étoiles, 7/10*
  • Noirmoutier en l'Ile : Camping Le Clair Matin (Cliquer ici), six nuits, deux étoiles, 8/10*
Nos différents séjours ne nous réservèrent aucune mauvaise surprise, les conditions d'hébergement furent bonnes, même très bonnes et les prix sont restés relativement modérés. Notre périple à travers la Normandie, la Bretagne et la Vendée fut enrichissant et très agréable.

J'ai systématiquement évité les aires de services côtières réservées aux camping-cars car surpeuplées, ce que je déteste !

il s'agit bien entendu d'une appréciation personnelle !

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Le deuxième voyage, qui vient de se terminer, nous emmena à Palamos, Costa Brava, Catalogne, rejoindre ma fille ainée, son époux et mes 4 petit-fils. Nous sommes partis presque deux semaines. L'aller se fit en deux étapes, le retour également. Dans les deux cas, nous avons dormi sur des aires de repos de l'autoroute (très confortables en camping-car !).

Le camping choisi fut l'International King's Camping


Le King'S


dont les références internet sont accessibles ici. C'est un des grands terrains, situés en bord de mer, tout à proximité de ce grand village de touristes qu'est Palamos. Il se donne trois étoiles. Je pense qu'il les mérite malgré que je ne suis pas un adepte de la piscine le matin et la plage de l'après-midi (ou l'inverse) et un spectacle en soirée. Il est doté intra-muros de quatre complexes sanitaires, un petit super marché, un restaurant, un bar, un mini golf et aire de jeux pour les petits. Ma fille cadette de 18 ans ainsi que l'ainée, ont particulièrement apprécié la vie dans ce camp. En ce qui me concerne, ce n'est pas le genre de séjour que j'affectionne particulièrement et j'estime que le prix par nuit est trop élevé. Je lui donne sans à priori 7/10. On y est resté 11 nuits.

Durant ces deux voyages, je n'ai connu aucun incident technique ou mécanique avec le véhicule. Sur l'autoroute, afin de limiter la consommation (et la pollution), je roulais à une vitesse de croisière de 100-110 km/h (l'aérodynamisme de ce véhicule est en effet complètement nul et 10 km/h en plus peut entrainer une surconsommation de 2 ou 3 l aux 100 km !)

Infos pratiques : pour l'aller-retour de chez moi à Palamos, j'ai payé 241€ de frais d'autoroute (classe 2) et 516 € de carburant (diesel, consommation moyenne : 12,5 l).


25 mai 2008

Retour au Cap du Blanc Nez

Nous avions deux nuits à dépenser en motorhome durant ce WE. Où aller ?
Notre première expérience à Pâques nous avait marqué, positivement. Nous avons donc décidé de retourner à Escalles et son camping Côte d' Opale Le Blanc Nez ( http://camping.blancnez.free.fr/index.html). Je vous invite franchement à le choisir pour son calme, sa propreté et surtout la gentillesse de Marylise et Jean-Luc Labergri, seigneurs des lieux.
A 250 km de chez nous, aucune autoroute à péage et escale sur un petit bout de côte restée à l'état sauvage, entre Calais et Wissant . C'est un lieu rêvé pour faire des randonnées sur terrain vallonné ou sur une plage déserte et gigantesque à marée basse. Les falaise blanches qui la dominent, les dunes de sables qui la bordent, font de ce lieu un endroit privilégié que nous aimons.

15 mai 2008

3ème expérience

A force de se shooter, on devient accro !
Ce samedi 11 mai, veille de la Pentecôte, afin de laisser place nette et vide à notre fille cadette et ses copains/copines pour fêter son anniversaire, nous nous sommes lancés sur les chemins de traverse afin d'aller passer un Weekend à Zuydcoote*.
C'est pas loin, on y est vite arrivé en traversant cette région des flandres en France : beaucoup de similitudes avec notre Flandre à nous, les belges.
C'est un week-end fort prisé des français. Résultat, peu ou pas de place libre dans les terrains de camping. On a donc pris ce qu'on a trouvé, le Camping des Dunes (http://www.campingdesdunes.com/). Selon nous, à éviter car les sanitaires sont moyenageux et le camp manifestement manque de bras pour être correctement entretenu. Note : 5,5/10.
Bah, pour une nuit ! Durant laquelle d'ailleurs, on a essayé de voler nos vélos. Question de se souvenir pour ne plus y retourner. Nos voisins parisiens avaient même le sentiment que les camping-cars étaient mal appréciés dans ce camp. Il y aurait donc des castes dans le camping : les camping-caristes, les mobilhomistes, les tentistes et toutautristes ;-))

Un petit mot sur Zuydcoote. Un tout petit, car pas de bistro, pas de restaurant, un ou deux commerces : le Bled !
Par contre les plages sont superbes et beaucoup moins fréquentées que les belges.

Temps superbe. Le vélo se révèle une nouvelle fois LE moyen de transport idéal.
Retour impeccable le dimanche car très peu de circulation dans ce sens là (par contre, dans l'autre !!!)


Note générale : 7,5/10
Futurs projets : montagnes (Alpes ou Pyrénées), Toscane, Bretagne, Vendée, Auvergne ...
* certains d'entre-vous se souviennent sans doute de ce vieux film avec Jean-Paul Belmondo, Catherine Spaak, Pierre Mondy etc

2ème expérience

Forts de notre expérience précédente, rassurés sur nos capacités et celles du véhicule, nous sommes repartis quatre jours en Normandie, le 1er mai .
1ère étape : Honfleur, porte d'acceuil de la Normandie. Ville d'artistes, à l'architecture remarquable, belle le jour, splendide la nuit tombée. Nous avons passé la nuit au Camping du Phare (http://www.campings-plage.com/phare_honfleur.html). Classé 2 étoiles, gorgé d'eau par endroit à cause des fortes pluies des jours précédents, nous en avons gardé néanmoins un très bon souvenir (note : 7/10).
Le lendemain, nous fîmes route vers les plages de Normandie. A Luc sur Mer, au camping municipal La Précieuse ( http://www.campinglacapricieuse.com/) nous jetâmes l'ancre. Classé 4 étoiles, il est super de chez SUPER (note : 8,5/10). Nous y avons passé 2 nuits grand confort. Luc-sur-Mer n'a rien de particulier si ce n'est des souvenirs historiques du débarquement des canadiens le 6 juin 1944.
Le pays est plat, le vélo est roi.

Retour en Belgique avec quelques petits problèmes de bouchons à hauteur de la région lilloise.
Le temps fut chaud et ensolleillé durant tout notre séjour.

Note générale : 8/10
A suivre...

1ère expérience

Avant d'en arriver à commenter les premiers voyages que nous avons fait avec le camping-car, je me dois de relater un fâcheux incident survenu lors le prise en main du véhicule.
Me voilà donc chez le vendeur, dont le métier est garagiste (au demeurant fort aimable et compétent : http://www.lignymotors.be/) où je pris possession de mon "nouveau" joujou. Le retour vers la maison s'effectua dans l'extase et le bonheur... jusque devant chez moi, où j'accrochai légèrement un véhicule appartenant à un de mes voisins !
Un peu plus de 10 km et déjà un accident et une déclaration aux assurances, ça commence fort. Un rappel énergique sur le respect des mesures de la bête, L : 6m35, l : 2m10, H : 3m15, poids : 3,5 t.

Bon ! Qu'à cela ne tienne, durant le WE de Pâques, nous partons pour le Crotoy dans la Baie de la Somme et projetons de nous arrêter près d'un des deux caps Gris Nez ou Blanc Nez. Temps au départ : froid, vents et pluies. Nous roulons avec un fort vent debout. Bon apprentissage de conduite du camion. Nous faisons étape au Camping "Côte D'opale Le Blanc Nez", à Escalles, où nous passons une nuit fort agréable (note : 8/10). Le camp est bien équipé et la ville est à sa porte. Un peu plus loin et plus haut, se trouve une aire d'hébergement pour motorhomes.
La région est très vallonnée et faire du vélo demande de bonnes jambes.
C'est une première pour nous !! Le temps est froid et sec, peu de vent.
Formidable. Tout fonctionne parfaitement, surtout le chauffage !
Mon épouse et moi trouvons les lits très confortables.

De là, cap sur Le Crotoy et le terrain de camping Le Ridin (http://www.campingleridin.com/fra/menu.html) où nous passons deux nuits(note : 8,5/10). Temps : sec, froid, peu de vent, un jour de grand ciel bleu. Ce camping est a recommandé même s'il est situé à plus de 2 kilomètres du centre ville. Il y a deux aires de repos pour camping-car autour de cette ville. Nous avons passé la dernière nuit sur l'une d'entre-elles (la plus petite située juste à proximité de la baie et des plages). L'aire de services est bien accessible et opérationnelle (coût : 4 €/nuit).

La ville de Le Crotoy et ses environs valent le détour. La géographie incite à faire du vélo. L'embouchure de la Somme vous réserve des paysages d'une grande beauté.

Le retour chez nous s'est effectué sans problème.

Note générale : 8/10.

Veni vidi vici (dixit le même César).
A suivre...

14 mai 2008

On se lance à l'eau

Enfin, façon de parler !

C'est pas dans l'eau mais sur la route qu'on s'est lancé en mars de cette année, ma femme et moi, au volant d'un petit "camion".

Que je vous explique !

Depuis un paquet d'années, je regarde sans y toucher, les motorhomes comme on dit en Belgique. Tiens, je viens d'apprendre qu'en France, on dit camping-car, sous peine d'être assimilé à un extra-terrestre. Donc, j'en ai rêvé depuis la guerre de Troie, sans jamais réaliser quoique ce soit : trop cher ! trop grand ! trop, quoi.

Et puis, nous voilà au Salon des Vacances de Charleroi pour y collecter des infos pour aller passer nos vacances d'été en Croatie, en voiture ou en avion. Et là, coup de foudre pour un motorhome d'occasion de 5 ans d'âge, dans nos prix et un état impeccable, doté d'un coin douche-évier, d'une cuisine-salle à manger et de 6 couchettes dont quatre permanentes et 48.000 km au compteur.

Impossible de résister. Il me le fallait, comme il était. Le lendemain, je l'achetai !

Trois semaines plus tard, les vélos accrochés à l'arrière, nous partîmes dans la Baie de la Somme, à l'aventure. Le mot n'est pas faible car ni l'un, ni l'autre nous n'avions la moindre expérience de campeur.

Alea jacta est
(dixit César en franchissant le Rubicon le 12 janvier -49).

A suivre...