27 novembre 2010

Dernière escapade de l'année

Itinéraire


Le matin du 2 novembre, fin prêts, nous embarquons dans le camion, destination : l'Italie !

Nous avions l'intention première de voguer vers l'Espagne du sud et Gibraltar en particulier, mais les évènements sociaux en France nous ont fait craindre quelques problèmes de ravitaillement en carburant. Donc changement de cap et en route vers la Campanie. Le temps est beau, peu de circulation. Le plein fait au Grand-Duché, on traverse un petit bout de France et nous passons la frontière suisse à Bâle, au soleil couchant. Dans la soirée, on avale les 17 km du tunnel du St-Gothard et franchissons sans problème la frontière italienne à Chiasso-Como, peu avant minuit. Nous sommes donc à pied d'œuvre, ou presque. À hauteur de Milan, il est tard : arrêt sur un parking pas trop encombré de camions.  Nous y passons la reste de la nuit, tranquilles.

Le 3, le temps est superbe et il nous reste un peu plus de 200 km pour atteindre notre première étape programmée : le camping permanent Michelangelo à Firenze (Florence). Nous l’atteignons  début d'après-midi et y installons nos pénates (en partie dans la boue car la région fut copieusement arrosée antérieurement). Ce camp surélevé est idéalement situé : on accède à pied au centre historique de la cité en 15 minutes à peine pour aller; pour revenir, un peu plus car ça grimpe ! Pour le reste,  il est parait-il surpeuplé en été. Les sanitaires sont en plus ou moins bon état et suffisants, durant la basse saison en tout cas. L'accueil est tiède, correct, sans plus. Selon le Guide du Routard, ce camping est bruyant le soir, en haute saison (discothèque à proximité). Les tarifs sont trop élevés, surtout en basse saison. 
Dès la sortie, on accède à la place Michelangelo d'où on surplombe Florence (j'annexe une petite vidéo LD fabrication maison, visible en cliquant ci-dessous. Ne tirez pas sur le cameraman amateur, il a fait ce qu'il a pu).


Qu'on se rassure, je ne vais pas jouer au guide ! J'ai placé dans le texte des liens qu'il suffit d'activer pour voyager et se documenter à la vitesse de la lumière.
Florence est une ville riche et magnifique au cœur d'une région splendide, la Toscane. Nous nous y promenâmes durant deux jours en découvrant les berges de l'Arno, le Ponte Vecchio, la Cathédrale Santa Maria Del Fiore, la Basilique Santa Croce, de fabuleux quartiers qui se prêtent à la flânerie, une restauration étoilée... Pour les plus curieux, cliquez sur ce lien du Guide du Routard.


Le 5, par un temps splendide, nous quittons Firenze et roulons vers Roma et Napoli. Rapidement, nous laissons de côté la capitale (ce sera pour une prochaine fois : promis !) et descendons vers la Campanie. Fin d'après-midi, nous doublons le Vésuve, rentrons dans Pompei et accédons au camping Spartacus, situé devant les grilles des ruines mondialement connues et à 5 minutes à pied de la gare. C'est un petit camp permanent bien équipé (encore que l'eau chaude nous a fait défaut pendant le séjour), relativement agréable, affichant des prix économiquement modérés. Coincés entre des rues fréquentées et les lignes de chemin de fer, il ne se prête pas aux personnes recherchant le calme et la solitude, qu'on se le dise. Mais nous n'étions pas là pour le farniente.

Le 6, nous prenons le train et en route vers Sorrente. Nous y sommes en moins d'une heure. Le temps est superbe. Petite ville accrochée aux falaises qui plongent dans les eaux bleues et cristallines de la Méditerranée, Sorrente est et restera inoubliable. La cuisine est délicieuse, les productions locales à partir du citron (comme le Limoncello) le sont tout autant. Ce jour-là, nous ratons de justesse le bateau pour Capri, qui fut donc bien fini pour nous .

Car le lendemain, retour à Sorrente pour prendre le bateau pour Napoli. Quelques nuages font la course sous un ciel de moins en moins bleu. Quelques-uns coiffent le Vésuve qui domine la baie. La mer reste calme. Le spectacle est fabuleux. Après une traversée rapide des flots moins bleus de la Méditerranée, nous arrivons au port et débarquons avec quelques passagers à Naples où nous allons rester tout l'après-midi et nous perdre dans les rues étroites et grouillantes de cette ville surpeuplée. Le temps se dégrade, la température chute à ... 20° et beaucoup d'habitants sont habillés comme nous, en hiver ! Malgré les quelques amas de déchets situés de ci de là (la mafia fait-elle encore monter les enchères?), je reste charmé par cette ville accueillante, où les gens sont chaleureux et volubiles. Le soir, nous rentrons à Pompei par le train et, il commence à pleuvoir.

Le 8, après une nuit de tempête et d’averses abondantes, sous la pluie, nous prenons le train vers Ercolano, où se situent les ruines d’Herculanum, ville antique détruite elle aussi par l'éruption du Vésuve de l'an 79. Si le champ des ruines est plus petit que celui de Pompei, elles sont dans un meilleur état car la ville, plus petite, fut recouverte par une coulée de boue et de lave d'une épaisseur de 7 à 10 m qui a mieux préservé les vestiges d'époque. C'est à voir absolument ! Et si le temps est mauvais comme nous l'avons connu, cela avantage les visiteurs, ils sont moins nombreux...

Le 9, enfin, nous franchissons les quelques centaines de mètres qui nous séparent du camp Spartacus aux vestiges mondialement connus de Pompei, ville détruite fin de l'été 79 par la même éruption du Vésuve. Les conditions climatiques sont toujours aussi mauvaises et peu de visiteurs se présentent aux entrées. Le site est très vaste. La visite qui va durer tout l'après-midi restera un moment fort de notre existence ! Comme à Herculanum, avec Wells, nous montons dans la machine à remonter le temps. Le dépaysement est total. À voir aussi, absolument.

Mais tout a une fin. Le 10, nous remontons cap au nord. En quittant la Campanie, le temps s'améliore quelque peu. La circulation reste dense mais ne pose pas de problème. Nous décidons de nous arrêter en Suisse, ce que nous ferons tard le soir après le Gothard. Je décèle alors une mouvement anormal dans le direction du camion.

Le 11, il s'avère que nous avons un réel problème avec la roue avant droite, elle voile. Par mauvais temps, à vitesse modérée, stressé par ces soucis mécaniques, nous atteignons et traversons le Grand-Duché et rentrons en Belgique, où sévit une belle tempête ! À 19 h, nous sommes à la maison et le camion est parqué... ouf !

Il se vérifiera quelques jours après, que les problèmes étaient dus à une cassure du roulement de la roue. Aujourd’hui, c'est réparé.

Quelques clichés pour terminer ce billet (pour agrandir, cliquez sur la photo) :


Irrésistibles gelati !!



L'Arno et le Ponte Vecchio



Le camion au Michelangelo



Les ponts de Florence



Le petit port de Sorrente



Le Vésuve coiffé



Herculanum



Pompéi



Quelques victimes



Une partie du Forum de Pompéi


Herculanum

05 octobre 2010

Du coeur des Landes aux Pieds des Pyrénées

Itinéraire

Durant ce mois d'août pluvieux, où sommes-nous partis?
Le 4 août, début de matinée, la remorque-moto accrochée: mise à feu et départ vers Pissos, 1ère étape au cœur des Landes dans le sud-ouest français, où nous comptons arriver le 5 dans l’après-midi (étape intermédiaire prévue aux environs de Poitiers).
Nous passons par Paris et connaissons une petite mésaventure qui nous a donné quelques bouffées de chaleur. Anecdote: notre "copain" Tom Tom nous indique une possibilité de gagner une poignée de minutes en quittant le périf (pas trop chargé) et en empruntant un «raccourci». Nous marquons notre accord et... nous nous trouvons rapidement englués dans un quartier surpeuplé, aux rues étroites et tortueuses. Je ne vous dis pas les difficultés rencontrées pour nous en sortir, sans accrocher avec le camion ou sa remorque l’une ou l’autre voiture parquée en double file! Nous avons ainsi perdu plus d’une heure avant de remonter sur le même périf et quitter la région parisienne sans autre problème! Comme quoi, qui veut le plus, peut le moins...
Nous pensions l’avoir échappé belle, mais c'était sans compter sur de multiples accidents survenus sur l’A10, dont un très grave qui l’a bloquée complètement, en direction de Poitiers, à hauteur de Châtellerault. Dérouté, avec quelques centaines d'autres véhicules, nous nous sommes retrouvés tous, fin d’après-midi, emboités sur la D 910, dans la Vienne. Un coup d’œil dans Le Guide du Routard et nous avons trouvé un terrain de camping municipal tout proche, dans un petit patelin appelé Les Ormes, complètement inconnu par nous. Ce fut une découverte inoubliable car, le village et le camping, nous ont charmé et marqué!
Faite une petite visite via les liens que nous reprenons ci-dessous, cela vaut le détour.
Le 5 au matin, départ et, sans incident cette fois, même sur le périf de Bordeaux, nous arrivons à Pissos, début d’après-midi au cœur de la forêt landaise et nous nous installons dans le camping municipal de l’Arriu. Nous allons y rester quelques jours et en profiter pour marcher, pédaler, découvrir la région des Landes et sa côte atlantique en moto et aussi, déguster certains plats gastronomiques locaux, au restaurant le Café de Pissos, que nous vous recommandons chaudement.
Avec nos vélos, en empruntant les sentiers balisés souvent ensablés (pas toujours praticables pour nos city-bikes), nous avons pu mieux constater les énormes dégâts occasionnés le 24.01.2009 par la tempête Klaus, détruisant plus de 200.000 hectares de forêt de pins.
Repus, bronzés et impatients, nous repartîmes plus au sud vers les Pyrénées et le Béarn, but ultime de ce voyage. Nous avions porté notre choix sur le camping municipal de Mon Plaisir à Gere-Belesten, au centre de la vallée d’Ossau, à proximité de Laruns, ville carrefour entre l’Espagne par le col du Pourtalet et
Lourdes par le col de l’Aubisque. A cinquante kilomètres de Lourdes, rien ne pouvait nous arriver, alléluia...
Le camping, petit, calme et bien équipé,  nous a plu dès le début, la région aussi; la vallée est superbe et sa table est excellente. Avec la moto, nous avons sillonné le pays et grimpé au sommet des cols que j’ai cité plus haut. Fa-bu-leux!
Laruns fit la fête durant le week-end du 15 août (ce qu'ils savent boire, ces béarnais !). Pas étonnant, que les mousquetaires d'Alexandre Dumas, tous quatre béarnais d'origine étaient de grands consommateurs de bons vins et de bonnes chairs.

Libations du 15 août à Laruns
Plus raisonnables (soupir), nous nous sommes farcis quelques sentiers de montagne, question de nous rappeler de bons souvenirs et d'en stocker de plus récents. J'en avais presque récupéré mes jambes d'antan.
Le 18 août, gavés, nous reprîmes la route du retour au nord en faisant étape, devinez où… au camping Les Ormes!
Le 19, (re)traversée de la région parisienne, sans aucune problème. Il est vrai qu'avertis, nous ne suivions plus aveuglément les conseils de notre fidèle compagnon de voyage.
Et fin d’après-midi, je parquai le camion sur notre terrain, à la maison.

Note: durant ce voyage, nous n'avons connu aucun problème technique avec le Ford Transit. Aussi fiable et costaud qu'un mulet de montagne celui-là! Par contre, la BMW F650 nous a donné quelques petits soucis d'éclairage durant nos déplacements après la tombée du jour. Il est vrai qu'elle affiche 15 ans de bons et loyaux services, elle peut donc connaître quelques faiblesses et caprices. Mais malgré son âge, elle nous a hissés aux sommets des cols comme une jeunette!
Durant tout notre voyage, le temps se maintint en général au beau: sec et chaud.

Je reprends ci-dessous les liens qui me paraissent intéressants et qui je l'espère, illustrent mon récit de voyage:

La commune Les Ormes:
http://www.communes.com/poitou-charentes/vienne/les-ormes_86220/ 
Et son camping municipal:
http://www.tourisme-vienne.com/camping/ormes-les/22/camping-municipal-les-ormes
La commune de Pissos:
http://www.communes.com/aquitaine/landes/pissos_40410/
et son camping municipalhttp://www.pissos.fr/campinglarriu.htm  et notre restaurant préféré: http://www.cafe-de-pissos.com/
Le camping municipal de Mon Plaisir:
http://www.tourisme64.com/hebergement_Camping+Municipal+de+Monplaisir_68 
Le bourg de Laruns:
http://laruns.haut.ossau.free.fr/index1.html
ou http://www.ossau-pyrenees.com/
Le train touristique d'Artouste:
http://www.altiservice.com/236-36715-Petit-train-d-Artouste.php
Un peu d'histoire à la sauce béarnaise:
http://graphikdesigns.free.fr/mousquetaires-bearn.html

Et bien sûr, pour terminer ce billet, une ou deux photos souvenirs (pour agrandir, cliquez sur la photo) :

Parc du camping Les Ormes

idem
Notre fidèle destrier




Un coin paisible dans le village Les Ormes



La forêt de pins dans les Landes

Camping de l'Arriu

Plage d'Arcachon

Camping de Mon Plaisir dans le Béarn

Voie d'accès à Mon Plaisir

Vers le col du Pourtalet

Poste frontière du Pourtalet côté français

Au sommet du col du Pourtalet

On domine le petit train d'Artouste


Le camp de Mon Plaisir vu de la montagne

idem

Hillary et son fidèle sherpa ;-)

28 juillet 2010

Ni France, ni Allemagne : l'Alsace

La veille du départ


Envie d'éviter les fortes chaleurs : départ pour l'Alsace, dans le Bas-Rhin, le 21  et retour le 27 juillet.
Point de chute : Niederbronn-les-Bains* et son camping municipal Heidenkopf*, à seulement 370 km de chez nous.
Un cavalier surpris de me voir
Niederbronn, station thermale réputée (déjà fréquentée par les Romains !) de 4400 habitants, se niche dans de verts vallons entourée de massifs boisés sillonnés de sentiers de promenades à pied, en vélo ou à cheval. 
Pour les amoureux des vieilles pierres, on est aux portes de la région des châteaux-forts.
La table est bonne : nombreux restaurants de bonne qualité. Les vins régionaux ne demandent qu'à être dégustés !
Un vaste espace

Un petit mot sur le camping : situé pas loin du centre, au fond des bois, il dispose de vastes emplacements en terrasses dans la forêt. Il offre peu d'activités de loisir mais assure un calme olympien. La piscine municipale se situe à 800 m. Excellent rapport prix/qualité. Bon accueil. A recommander.


* en cliquant, vous serez redirigé vers des sites spécifiques. 

20 avril 2010

Provence et Côte d'Azur



Cavalaire vue du Cros du Mouton








Peu avant Pâques, nous avons pu enfin préparer le "camion" pour son premier voyage de 2010 vers la Côte d'Azur et la Provence.

Partis le 7 , nous sommes rentrés le 15 avril, sans problème technique et après avoir parcouru environ 2000 km. La météo fut assez quelconque : fraîcheur de jour comme de nuit, un ou deux jours de pluie.

Nous fîmes quatre étapes : Dijon, Sarrians, Cavalaire sur Mer, Fontveille.


Itinéraire

A Dijon, nous avons passé la nuit au camping du Lac Kir dans des conditions normales et acceptables, sans plus. C'est le camping municipal de la Sainte Croix qui le lendemain, nous a accueilli à Sarrians, aux pieds du Mont Ventoux, dans d'excellentes conditions (nous le recommandons pour sa situation, sa propreté et son équipement).








Fontveille en soirée







Le suivant fut le Cros de Mouton à Cavalaire sur la Côte d'Azur près de Saint Tropez. Ce camping est de très bonne qualité, en étages, à flanc de colline, en bordure du Massif des Maures et bien sûr de la Méditerranée. Les déplacements en vélo demandent de très bonnes jambes et du souffle ! Le dernier et non le moindre fut le camping municipal "Les Pins" de Fontveille*, à 9 km de Arles.
C'est de loin mon préféré, parmi les quatre. Nous le recommandons pour sa situation et ses nombreuses possibilités de promenades pédestres ou cyclistes, son infrastructure, son équipement et son accueil particulièrement chaleureux. Des liaisons aisées par le bus nous ont permis d'aller visiter le centre d'Arles et ses arènes.






A l'ombre du Moulin de Daudet

















Si vous rechercher une bonne table à Fontveille, n'hésitez pas, réservez au Restaurant Le Patio, vous ne serez pas déçus ! Nous y avons en outre dégusté un vin régional délicieux : un Mas de la Dame (Réserve du Mas).



* Les ruines du Moulin toutes proches rappellent de vieilles connaissances scolaires : "Les lettres de mon moulin" d'Alphonse Daudet. Nous étions vraiment au coeur de la Provence.